« J’ai d’autres priorités ». Telle est encore la réaction de nombreux dirigeants de PME lorsqu’est évoqué le sujet de la sécurité des données professionnelles qui transitent sur les smartphones et tablettes de leurs cadres.
Scooped by
Stéphane NEREAU
onto Cybersécurité - Innovations digitales et numériques |
Cela se comprend. En cette période de difficultés économiques, les investissements sont avant tout orientés vers le cœur de métier de l’entreprise. Sans la présence et les explications d’un DSI, un poste encore largement réservé aux grandes structures, difficile par ailleurs de penser que les chiffres inquiétants qui circulent sur la cybersécurité des PME puissent se transformer un jour en une réalité concrète et coûteuse – en 2012, les entreprises de moins de 250 salariés auraient concentré 31% des attaques (3 fois plus qu’en 2011) d’après le dernier rapport annuel sur la sécurité de Symantec. Les maliciels sur mobile, eux, auraient progressé de 58%, 32% des attaques sur ce terrain visant à collecter des données telles que les adresses électroniques et les numéros de téléphone. Tous ces chiffres ont encore un air virtuel pour de nombreux dirigeants de PME – même si le Premier Ministre en personne, en ouverture de la sixième édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC), en janvier dernier, avait détaillé le cas de deux petites structures victimes de cyberattaques, et les coûts associés (480 000 et 450 000 Euros).