Difficile de s'y retrouver parmi les bonnes (et les moins bonnes !) raisons qui font du cloud computing un artisan du "Green IT". En effet, les acteurs du cloud computing avancent généralement un argument environnemental massue : la mutualisation, véritable graal de la meilleure gestion des ressources. Effectivement, les technologies de l'information et de la communication ont de nombreux impacts sur l'environnement, qu'il s'agisse de l'extraction des métaux précieux contenus dans les équipements informatiques, des consommations énergétiques de ces équipements et de leur fabrication, des centres de données et infrastructures réseaux ou encore des pollutions générées par la fin de vie des équipements s'ils ne sont pas traités correctement.
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Stéphane NEREAU
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Plus conclure, il manque au cloud des référentiels communs pour les opérateurs : des modèles de mesure et des outils d'évaluation (méthodes, indicateurs, etc.) ; et pourquoi pas un bonus/malus écologique ? A défaut une réglementation contraignante ou incitative paraît souhaitable. De plus, n'oubliez pas l'éco-conception des logiciels : au-delà des bénéfices infrastructurels et opérationnels, l'efficience de la brique logicielle et de son éco-conception est essentielle pour réduire les impacts environnementaux et sociaux d'un système d'information. Enfin, comme tout changement de paradigme, le passage au cloud doit prendre en compte les impacts environnementaux, mais aussi sociaux afin que ce nouveau modèle soit réellement durable.