« Allo ? Ici le commissariat, on vient de fracturer votre bureau, merci de venir vérifier si on ne vous a rien volé, toutes affaires cessantes ». Voilà une manœuvre de diversion classique, qui permet aux cambrioleurs de profiter de votre absence certaine pour pénétrer chez vous et faire main basse sur vos biens les plus précieux. Un type d’attaque équivalent existe dans le cybermonde. Le DDoS remplace le faux coup de fil en détournant l’attention des professionnels du réseau et de la sécurité qui se précipitent alors pour contrer l’attaque par déni de service.
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Stéphane NEREAU
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Contrer une attaque identifiée, en analyser les effets, remettre le système affaibli en état de rendre à nouveau les services requis est indispensable, et c’est le rôle des équipes d’experts et de maintenance sécurité. Mais cette intervention technique s’effectue quand le mal est déjà fait, et le ver peut-être dans le fruit. La prévention par la formation, la protection par une ligne de défense qui agit avant que l’attaque n’atteigne son but, laissant aussi les pare-feu et les IPS jouer pleinement leur rôle, voilà sans aucun doute la méthode la plus appropriée. Pour qu’une simple attaque DDoS ne soit pas le début d’une cascade de phénomènes plus graves pour l’entreprise. (Par Adrian Bisaz, Vice President Sales EMEA de Corero Network Security)