Menées par des cyberpirates professionnels, les attaques ciblées contre les particuliers ou les entreprises ont quasiment doublé l'an passé.
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Stéphane NEREAU
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Terminé, les attaques informatiques lancées au hasard de la Toile par des gangsters de pacotille : place aux interventions ciblées et de grande envergure beaucoup plus rémunératrices, menées par des cyberpirates professionnels. Telle est la principale tendance observée par Symantec, qui a publié, hier, son rapport annuel 2013 sur le sujet. En amont, le cybergangster identifie l'entreprise à attaquer. Pour pénétrer son système informatique sans éveiller les soupçons, il repère sur le Web et les réseaux sociaux des salariés pouvant faire office de porte d'entrée. Dans le jargon, on appelle ça du « social engineering ». Il expédie, ensuite, des mails sur mesure (offres promotionnelles en adéquation avec la victime). « Un pirate envoie une vingtaine de messages, contre une centaine avant. C'est moins suspect », indique Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité de Symantec.