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Zevillage et Inférences publient le 1er Baromètre du télétravail pour comprendre les enjeux et les représentations du télétravail.

 

La transition numérique de l’économie, des territoires et des entreprises transforme, peu à peu, le travail en laissant émerger des formes nouvelles comme le télétravail et ses formes de modalités associées de « smart working » transforment peu à peu nos pratiques.

 Nous avons donc souhaité à Zevillage mesurer cette tendance pour tenter d’en dégager des indicateurs par l’analyse des conversations sur le thème large du télétravail dans les réseaux sociaux et les « mainstream medias » en ligne. Pour débuter la mise en place de notre Observatoire, nous nous sommes associés au cabinet Inférencesqui a réalisé ce Baromètre télétravail 20015 dont vous trouverez les principaux enseignements ci-dessous. Inférences est un spécialiste de l’analyse du langage avec lequel nous travaillons depuis plusieurs années. Pour réaliser cette étude pendant les mois de mars, 10 mille conversations comprenant le mot télétravail ont été retenues, après filtrage pour éliminer le « bruit » parasite, ce qui représente 2 millions de mots.

A condition d'être bien encadré, le travail à distance serait bénéfique pour le bien-être et la productivité.

Selon une étude réalisée par Mobilitis et OpinionWay sur le télétravail en 2012, 48 % des dirigeants sont opposés à une demande de télétravail partiel. Parmi les raisons invoquées figurent la difficulté de contrôler la qualité et de communiquer, la perte de productivité, le manque de synergies, le manque d'implication dans la vie de l'entreprise et le manque de soutien managérial et de motivation.

Le télétravail implique effectivement une petite révolution culturelle dans le management français encore très taylorien : mesurer l’efficacité par les objectifs et non plus par le présentéisme. Or les pratiques managériales restent rétives à l’autonomie et l’absence de contrôle « visuel ».