Depuis le 1er janvier, les dispositions d’Egalim concernant les taux d’approvisionnement en produits durables et de qualité pour la viande et le poisson oblige également la restauration d’entreprise. « C’est le volet le plus connu, mais ce n’est pas le seul levier », souligne Caroline Vignaud, directrice food et RSE de FoodChéri, « cantine engagée » des entreprises fondée en 2015. Un titre qui à ses yeux souligne bien « à quel point dimension est au cœur du modèle et de l’organisation de l’entreprise », qui a établi une feuille de route à l’horizon 2030 sur quatre grands piliers : la part de plats végétariens, l’Eco-score, le Nutriscore et la décarbonation. « Nous ne sommes pas assujettis à toutes les obligations d’Egalim », mais la foodtech a pris de l’avance, avec par exemple 50% de propositions végétariennes en 2022, et un objectif de 65% d’ici 2030.