Perfectionner ses connaissances et modifier ses pratiques, les clés pour faire évoluer son verger | Pépinière | Scoop.it
Durant les six dernières décennies, les connaissances nécessaires à la pratique de l’arboriculture fruitière ont connu une évolution fulgurante. C’est notamment le cas des savoirs relatifs aux systèmes de conduite des vergers et au contrôle des bio-agresseurs, deux points cruciaux lorsque l’on se lance dans pareille activité.

 

Publié le 20/06/2021

Ir. André Sansdrap

Connaître et contrôler les bio-agresseurs

Ce domaine de l’arboriculture fruitière est à la fois très vaste, ardu et d’une importance primordiale. Les bio-agresseurs des espèces fruitières sont très nombreux, appartenant aux règnes animal ou végétal. La liste est à la fois très longue et mouvante, et la nuisibilité de certains peut varier au fil du temps suite à des variations du climat, à des introductions accidentelles ou à des interventions humaines provoquant des ruptures de certains équilibres naturels.

 

La majorité des insectes et cryptogames bio-agresseurs étaient bien connus dès la seconde moitié du 19ème  siècle. En ce qui concerne les bactéries et les virus, il fallut attendre le développement de la microbiologie au 20ème  siècle pour mettre au point un contrôle efficace.

  

Dans un premier temps, au 19ème  siècle, on a fait appel largement à la chimie minérale : cuivre, soufre, plomb, arsenic… ou à des dérivés de plantes : par exemple la nicotine et, plus tard, la pyréthrine. Vinrent ensuite plusieurs familles de produits organiques : organo-chlorés, organo-phosphorés, carbamates et d’autres encore.

 

Cet ensemble de produits avait l’avantage d’être efficaces, mais aussi le défaut d’avoir un large spectre d’action ; leur absence de sélectivité entraîne des effets secondaires non désirables, comme des ruptures d’équilibres naturels entre organismes utiles ou nuisibles dans les vergers. Les produits réellement sélectifs se comptent sur les doigts d’une seule main."

(...).

 

[Image] La lutte contre le puceron lanigère du pommier repose notamment sur le parasitisme par l’Aphelinus mali .


Via Bernadette Cassel, Agrodoc Ouest