De nombreux investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et de placement du Québec et le Fonds de solidarité FTQ vont faire part de leur mécontentement quant aux salaires versés aux dirigeants de Bombardier. Ces investisseurs institutionnels vont voter contre lors d’un vote consultatif qui aura lieu jeudi. «D’un côté, ça ne changera rien. M. Bellemare est parti et probablement reparti aux États-Unis. Évidemment, il a déjà encaissé l’argent. C’est plus un vote de blâme, mais ce n’est pas suffisant pour blâmer officiellement parce que c’est un vote minoritaire parce que la famille Bombardier a plus que la majorité des droits de vote. Donc, Bombardier va dire que la majorité des gens, c’est-à-dire la famille Bombardier, a voté pour le package de M. Bellemare même si tous les autres actionnaires hors famille ont voté contre. Michel Nadeau, ex-directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations publiques et privées. «M. Bellemare n'a pas sauvé la compagnie, il n'a pas réduit la dette et il n'a pas donné de la valeur aux actions. Et il part avec 17 M$ pour le récompenser à son départ. C'est évident que tout le monde est insatisfait». Michel Nadeau, ex-directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations publiques et privées