Les entreprises françaises sont assises sur une mine d’or. L’exploitation de leur gisement de données par les techniques du Big Data leur offre un potentiel de gain économique de 54 milliards d’euros sur quatre ans (2014-2017). C’est la conclusion de l’étude menée par le cabinet IDC en interrogeant 2020 sociétés dans le monde, dont 100 en France. "Ce résultat représente 0,6% du PIB français", estime Sébastien Lamour, consultant chez IDC France. Il découle de la réduction des coûts (29,9 milliards d’euros), de l’augmentation du chiffre d’affaires (13,2 milliards d’euros) et l’amélioration des processus métiers (10,6 milliards d’euros) rendues possibles grâce au Big Data. Par comparaison, la mise œuvre des techniques traditionnelles de business intelligence se traduirait par un gain de seulement 16 milliards d’euros en quatre ans. "Le Big Data améliore le retour d’investissement des projets d’analytique de 56%", complète Sébastien Lamour. Mais pour bénéficier de la manne du Big Data, il faut aussi investir davantage : 19,2 milliards de dollars sur la même période, contre seulement 1,1 milliard de dollars pour l’approche traditionnelle d’analytique.
Malgré tous les incidents connus et des affaires ayant défrayé la chronique comme le cas Snowden, la sécurité reste un parent pauvre dans l'entreprise, en particulier la sécurité informatique conçue au sens large. Il ne s'agit pas seulement d'empêcher des piratages mais aussi de tenir compte de tous les types d'incidents possibles. Or l'enquête menée par notre confrère CIO à l'occasion de sa conférence Maîtriser le risque à l'heure des menaces complexes : De la cybercriminalité au risque fournisseur démontre que les organisations sont très immatures envers ces sujets.