Les temps changent ! Il devient risqué d’être patron d’une grande entreprise si l’on néglige la sécurité des systèmes d’information et si l’on reste laxiste face aux conséquences des cyberattaques. On ne parle là que des responsabilités managériales, pas des pertes directes de chiffre d’affaires ni de la réputation de l’entreprise.
La cyber-protection est désormais, la preuve est faite, un sujet stratégique pour les entreprises, au même niveau que la finance, le commerce, la production ou la recherche. L’affaire n’est plus simplement technique. Le DSI et le RSSI ne peuvent plus, quand l’avenir et l’image de l’entreprise dépendent de la sécurité des données internes ou confiées, être les seuls responsables et les seuls sanctionnables.