Le gouvernement vient de dévoiler son projet de loi « relatif à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale ». Au travers de ce texte, l’exécutif met l’accent sur les problématiques liées à la cyberdéfense des intérêts de la France. L’ANSSI devrait ainsi voir ses pouvoirs renforcés.
Il est également prévu que les services de l’État puissent détenir dans ce cadre « des équipements, des instruments, des programmes informatiques et toute donnée susceptibles de permettre la réalisation d'une ou plusieurs des infractions prévues par les articles 323-1 à 323-3 du code pénal [relatifs aux atteintes portant sur les systèmes d’informations, ndlr] en vue d'analyser leur conception et d'observer leur fonctionnement ». En clair, l’ANSSI pourrait notamment étudier l’action d’un logiciel malveillant ou bien accéder à un serveur informatique à l’origine d’une attaque, et ce afin de le rendre inopérant.