L'acronyme DDOS, pour Distributed denial of service, inquiète de nombreux responsables de sites web. Le principe est simple : des milliers de PC infectés par un "bot" se mettent à attaquer un site Web jusqu'à ce qu'il tombe et soit mis hors-service. Pour un site marchand, cette indisponibilité entraîne une chute de son chiffre d'affaires, ce qui fait le bonheur de ses concurrents directs.
Le déclenchement d'attaques DDOS est aujourd'hui devenu un vrai business. Des développeurs créent les bots et les virus qui vont les inoculer à des milliers, voire des centaines de milliers, d'ordinateurs et de smartphones. Un pirate commercialise ensuite ce réseau prêt à attaquer sur commande.
Ces bots et leurs attaques sont de plus en plus sophistiqués afin de contourner les protections mises en place par les fournisseurs d'accès et les sites eux-mêmes. De plus, leur force de frappe est de plus en plus impressionnante : en 2014, une attaque sur trois devrait générer un trafic réseau supérieur à 20 Gbit/s sur le site visé. Plusieurs iront au-delà des 100 à 200 Gbit/s. Bien peu de sites peuvent résister à une telle avalanche de requêtes.
L'analyse de la source des attaques DDOS place l'Inde au premier rang, devant la Chine, l'Iran, l'Indonésie et les États-Unis.