L'opérateur belge de téléphonie Belgacom est venu s'expliquer jeudi après-midi en commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du parlement européen à propos de l'attaque informatique dont une partie de ses systèmes a été victime récemment. Ses dirigeants ont livré le peu d'informations certaines dont ils disposent et/ou peuvent parler.
On ignore d'ailleurs toujours le type de données que le virus a permis de disséminer, car la clé de cryptage est particulièrement complexe et n'a pas encore pu être décodée. Mais les responsables de Belgacom, de même que Frank Robben, de la Commission de protection de la vie privée, ont exclu qu'il ait permis de voler des données en masse. Les flux constatés ne sont en effet pas assez importants, ont-ils précisé. Les responsables de Belgacom n'ont pas pu confirmer ou démentir l'hypothèse selon laquelle ce virus aurait été injecté par les services secrets britanniques. "Il s'agit d'une hypothèse, mais aucun fait ne nous permet à l'heure actuelle de la confirmer ou la démentir", ont-ils invariablement répondu aux commissaires qui les interrogeaient.