Il y a 10 ans le typosquatting est devenu un danger sur Internet. Aujourd'hui, la pratique d'utiliser des noms de domaines mal orthographiés continue de plus belle et laisse les utilisateurs ou les entreprises sans véritable recours, notamment sur les marques d'antivirus.
« Nous constatons que même des entreprises aussi importantes que les éditeurs d'antivirus sont victimes de squatters et de cyberfraudeurs », explique Ilia Kolochenko, CEO de High-Tech Bridge. Il ajoute « aujourd'hui, peu de pays disposent de lois efficaces contre la cybercriminalité, la fraude et l'abus de marque. La jurisprudence dans ce domaine n'est pas encore très développée et la collaboration entre les gouvernements en matière de cybercriminalité reste restreinte. Les services de police n'ont pas assez de personnes qualifiées, de budget et d'expérience ». Il croit néanmoins qu' « en joignant les efforts du secteur privé, des gouvernements et des forces de police, on peut empêcher ou au moins minimiser ces activités illégales ».