Suite à notre article « Espionnage de la NSA : les 8 leçons d’Edward Snowden », dans lequel la présence de backdoor dans des VPN et Firewall Barracuda est mentionnée, cette société nous écrit, estimant que cet article prête à « confusion ». Basé sur le rapport de la société Lexsi, notre article mentionnait la présence de backdoor ou vulnérabilités dans de nombreux produits de marques diverses (Juniper, Cisco, Dell, Huawei…). Dont Barracuda. Sans toutefois affirmer que la NSA aurait eu un rôle quelconque dans l’implantation de ces backdoor. « Nous n’avançons pas le fait que la NSA ait demandé l’implantation de ces portes dérobées », confirme Vincent Hinderer, un des deux auteurs de l’étude de Lexsi joint ce jour au téléphone.
48 000 extensions ont été passées au crible. 130 sont clairement malveillantes, dont une utilisée par 5,5 millions d’internautes, qui transmet la liste de tous les sites que vous visitez à un serveur tiers. 4 712 autres extensions sont suspectées d’opérer certaines actions douteuses, rapporte PCWorld : fraude aux systèmes d’affiliation, vol de données de connexion ou du surf, fraude à la publicité, détournement des réseaux sociaux, etc.