Après la fuite de 16 millions de comptes électroniques voilà quelques mois, voici une nouvelle valve pirate qui s’est ouverte en Allemagne avec 18 millions de nouveaux accès à des comptes webmails.
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Cybersécurité - Innovations digitales et numériques
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Vous trouverez dans ce thème des actualités, en France et dans le monde, sur les innovations digitales et numériques, en passant par la cybersécurité ou confiance numérique, l'informatique en nuage, les mégadonnées ainsi que le management des services et de projet
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Stéphane NEREAU
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Scoop.it!
La mise en spams de mails pourtant authentiques coûterait environ 1,7 milliard d'euros par an à l'économie française. C'est MailJet qui est parvenu à cette conclusion suite à une étude portant sur l'impact financier des fausses mises en spams pour les entreprises.
Stéphane NEREAU's insight:
La "délivrabilité" des emails est donc un enjeu de taille. Or, entre 15 et 20% des mails dit légitimes n'atteignent apparemment jamais la boîte de réception de leur destinataire. Et souvent, il s'agit de mails "transactionnels", comme une facture, une confirmation de commande ou une réinitialisation de mot de passe. C'est là que ça pose problème.
Mailjet a évalué le coût de ces mises en spam erronées. Et il s'avère qu'en France, le manque à gagner est estimé à environ 4,5 millions d’euros chaque jour, soit 1,7 milliard d’euros par an. Et au niveau mondial, ce manque à gagner atteindrait 106 milliards d’euros. Être certain que les mails envoyés arrivent bel et bien dans la boîte de réception du destinaire devrait donc logiquement faire partie des priorités des entreprises. 
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Les procureurs de Verden (région de la Basse-Saxe) ont été saisis d’une enquête concernant des accès à des millions de comptes mails. Les données semblent venir de l’ensemble des grands fournisseurs d’accès Internet allemands. En Janvier dernier, l’Office fédéral pour la sécurité en ligne (BSI) révélé que des pirates avaient eu accès à 16 millions de comptes de messagerie. A première vue, le même pirate se cache derrière cette seconde fuite. (The Local)