La surveillance et l'espionnage sont les mamelles de l'informatique, et des télécommunications. Autant vous y faire. Le tout premier ordinateur a ainsi été conçu, pendant la seconde guerre mondiale, pour casser les codes secrets utilisés par les nazis. Son histoire est restée secrète jusqu'à la fin des années 70, et n'a officiellement été reconnue qu'en l'an 2000. Le traité UKUSA, signé en 1946 par le Royaume-Uni et les États-Unis afin d'espionner les télécommunications du bloc de l'Est n'a, lui, été reconnu qu'en juin 2010. La National Security Agency (NSA) américaine et son homologue britannique, le Government Communications Headquarters (GCHQ), n'ont par contre toujours pas officiellement reconnu à ce jour l'existence d'Echelon, le programme généralisé de surveillance et d'interception des télécommunications né d'UKUSA, dont ils sont mes maîtres d'oeuvres et qui leur permet aujourd'hui d'espionner toute entité pouvant porter atteinte à leurs intérêts militaires, sécuritaires, économiques ou politiques... "dissidents" politiques américains (tels que Martin Luther King, Jane Fonda ou Joan Baez) et multinationales européennes compris. L'existence de Frenchelon, le système espion français, n'a elle non plus toujours pas été reconnue, et l'on ne sait rien ou presque de ses cibles de prédilection.
En guise de conclusion, ces quelques liens, poitant vers les principales ressources expliquant plus en détail comment sécuriser ses télécommunications. Plus vous en saurez sur la question, plus vous apprendrez à être aux commandes de vos ordinateurs, plus vous serez à même de protéger vos sources. N'oubliez jamais, cela dit, que la sécurité informatique est un process, pas un produit, et que les conseils que je viens donc de vous délivrer, en ce mois de septembre 2012, pourront pour certains être invalidés le mois prochain. La sécurité informatique est un métier et... ce n'est pas le mien, même si je fais mon possible pour me tenir informer des risques (et oppoprtunités) en la matière. Les journalistes, et les défenseurs des libertés, ont cela dit une "chance" : leurs "ennemis" sont bien souvent moins au fait de ces questions qu'ils ne le sont... si tant est qu'ils aient pris la mesure des risques qu'ils prennent - et qu'ils font donc prendre à leurs interlocuteurs -, et qu'ils aient donc pris le soin de se renseigner, et d'apprendre comment se protéger, et protéger leurs communications, et correspondants. Les liens qui suivent (voir aussi ceux en sidebar) devraient les y aider.