Après l’aspect de consumérisation de nos données privées développé en partie 1, à voir l’ensemble des interventions sur les « BIG DATA » force est de se demander si le sujet ne cristallise pas en les faisant resurgir des espoirs et des craintes anciennes. Lesquelles paraissent liées à la renaissance cyclique de mythes qui suivent l’évolution des technologies de l’information : l’infobésité, la connaissance « universelle », l’homme « presque Dieu », ou … « le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley.
Nous devons apprendre à travailler avec le trop d’informations tout en sachant qu’elle peut être souvent incomplète, parfois biaisée et vite fabriquée. Nous devons aussi apprendre à utiliser tous les outils à notre disposition efficacement. Le courriel de plus en plus avec modération, peut-être uniquement pour les messages urgents et importants, les intranets pour l’information, les wikis pour les documents tels que cahier des charges et spécifications et les réseaux sociaux pour les échanges informels ou durant les phases amont des projets. C’est là que nous pénétrons dans le champ managérial et organisationnel à l’ère du trop d’informations. Vaste champ d’expérimentations et de changements à venir…