Allemagne, Etats-Unis... les problèmes de piratage informatique se multiplient, et le CAC 40 n’échappe pas à cette règle.
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Pour pénétrer dans les entreprises, les méthodes les plus grossières sont les plus efficaces. Tout commence en général par de « l’ingénierie sociale ». Le hacker identifie dans l’organisation une ou des personnes considérées comme un « maillon faible ». Grâce à l’analyse de son profil Facebook, LinkedIn ou Twitter, il lui adresse un message promotionnel contenant une pièce jointe piégée. Le hacker remonte ensuite dans la chaîne d’ordinateurs pour extraire des documents. Autre méthode de pénétration en vogue, l’exploitation de failles de sécurité. « On appelle cela le “zéro day”. Cela signifie que la faille n’est pas connue. Les informaticiens qui les trouvent peuvent les vendre entre 200.000 et 300.000 euros sur le marché noir », indique Bernard Barbier, ancien directeur technique de la DGSE, qui vient de rejoindre Sogeti. Tendance également remarquée en 2013, le « ransoming », qui consiste pour les hackers à crypter des données, puis à réclamer une rançon contre la clef de décryptage. Les sommes exigées peuvent atteindre des centaines de milliers d’euros.