Face à l'ampleur que prend la cybercriminalité aujourd'hui, nous devons la penser autrement : Il faut travailler de manière globale en impliquant davantage l'aspect humain dans les procédures de protection des informations.
Il faut prendre conscience que la politique de sécurité des systèmes d’information doit être adaptée à chaque structure, à chaque métier. Cet aspect est bien trop souvent mis de côté pour parvenir à un équilibre correct entre productivité et sécurité. Sous-estimer mais également surestimer des risques peut avoir de graves conséquences, notamment en termes de coût et de développement.
Cette analyse se confirme particulièrement en France. L'étude souligne que près de neuf cyberattaques sur 10 (87%) subies par des entreprises ou des particuliers français, seraient réalisées par des pirates "locaux" agissant depuis la France. Dans ce domaine, la France se situe juste derrière l'Italie (91%), mais devant la Russie (85%), l'Allemagne (81%) et les Etats-Unis (72%).