Dans son numéro de septembre 2013 (n° 243), Economie & comptabilité (publication éditée par l’IFEC) publie un dossier spécial sur les nouvelles technologies.
L’article intitulé « Prévenir la cybercriminalité » est l’occasion de rappeler que la pérennité de l’entreprise est fortement compromise en cas de sinistre informatique majeur impliquant la compromission de ses données informatiques (faisant suite à une malveillance ou un incident fortuit). La cybercriminalité concerne toutes les entreprises et non plus seulement les grandes entreprises. Pourtant les entreprises sont souvent démunies face à de telles attaques. Les PME n’ont généralement pas les compétences en interne, ni conscience des risques (sur leur image, leurs données, celles de leurs partenaires commerciaux…) ; pourtant la criminalité informatique est une pratique ancienne qui est en pleine expansion.
Mais le principal problème auquel se heurtent les adversaires de la cybercriminalité est d’ordre juridique, c’est le fait qu’elle n’a pas de frontières contrairement aux forces de police. La majorité des cerveaux de la cybercriminalité se trouvent dans des pays où l’on parle russe. Et les relations entre Europol et les forces de l’ordre russes ne sont pas toujours les meilleures. Même si Troels Oerting se félicite de progrès récents et d’arrestations et de condamnations qui commencent à tomber.