Installés en Ukraine ou en Russie, des petits génies de l'informatique fabriquent des virus qui «paralysent» les données personnelles des internautes. Une nouvelle forme de délinquance qui inquiète les professionnels alors que s'ouvre à Lille le Forum international de la cybersécurité.
En général, ces nouveaux pirates du Net exigent une rançon de 2 à 4 Bitcoins, dont le cours oscille actuellement autour de 680 euros. Apparus en 2013 en ciblant à travers le monde des dizaines d'entreprises ayant des serveurs sur internet, les «cryptolockers» ont fait évoluer la menace en contaminant les postes de travail des ordinateurs des particuliers. Le virus, diffusé via des clefs USB infectées, des liens internet et des messages publicitaires piégés, frappe la Grande-Bretagne et les États-Unis, où 1300 attaques ont déjà été recensées mais aussi la France, qui serait le sixième pays le plus touché au monde.