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Le scan de ports TCP à très grande échelle sert de base aux attaques ciblées de la NSA ou du GCHQ britannique. Pour se protéger de cette technique de reconnaissance tous azimuts, il faudrait améliorer le protocole TCP.
Stéphane NEREAU's insight:
Selon le journal allemand Heise, le service de renseignement britannique, le GCHQ, a bâti une base de données des ports TCP ouverts sur les serveurs connectés à Internet. Des ports ouverts pour des services usuels comme HTTP ou FTP mais également pour des protocoles plus spécialisés SSH (accès à distance) et SNMP (administration de réseaux). La construction de cette base, qui fait partie d’un programme secret baptisé Hacienda, passe par le scan d’adresses IP réparties dans le monde entier, des opérations réalisées fréquemment à l’échelle d’un pays. Cette liste, qui peut servir de point de départ pour mener des cyberattaques, est partagée, via un protocole d’échange de données sécurisé, avec les autres services secrets membres de l’alliance dite Five Eyes : la NSA américaine bien sûr, mais aussi ses homologues en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande.
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Selon le journal allemand Heise, le service de renseignement britannique, le GCHQ, a bâti une base de données des ports TCP ouverts sur les serveurs connectés à Internet. Des ports ouverts pour des services usuels comme HTTP ou FTP mais également pour des protocoles plus spécialisés SSH (accès à distance) et SNMP (administration de réseaux). La construction de cette base, qui fait partie d’un programme secret baptisé Hacienda, passe par le scan d’adresses IP réparties dans le monde entier, des opérations réalisées fréquemment à l’échelle d’un pays. Cette liste, qui peut servir de point de départ pour mener des cyberattaques, est partagée, via un protocole d’échange de données sécurisé, avec les autres services secrets membres de l’alliance dite Five Eyes : la NSA américaine bien sûr, mais aussi ses homologues en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande.