220 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est ce qu’a perdu Saint Gobain lors de l’attaque cyber NotPetya en juin dernier. A l’occasion des rencontres annuelles des risk managers qui se tiennent du 7 au 9 février, Claude Imauven, directeur opérationnel du groupe est revenu sur les conséquences de cette attaque.
Résultat : des systèmes de commandes et de facturation informatique bloqués. Les réseaux de distribution du groupe, Point P et Lapeyre, ont du revenir au stylo et au papier pour rédiger les bons de commande et les transmettre manuellement. Quatre jours de gestion de crise, 10 pour que l’activité reprenne totalement mais aujourd’hui, la société Saint Gobain dit être sortie grandie de cette expérience malheureuse.