Près de 200 millions d’enregistrements ont été volés entre janvier et mars (soit environ 93 000 par heure), ce qui représente une augmentation de 233 % par rapport à la même période sur l’année précédente. Sur les 254 failles de données enregistrées au cours du trimestre, seulement 1 % sont des « failles sécurisées », c’est-à-dire des failles où les données sont protégées par des solutions de chiffrement, de gestion des clés ou d’authentification fortes qui empêchent de les exploiter. Telles sont les principales conclusions de l'enquête réalisée par SafeNet, l'un des spécialistes mondiaux de la protection des données, et baptisée SafeNet Breach Level Index (BLI).
D’autres calculs trimestriels supplémentaires sont disponibles dans le résumé de l’étude (BLI Executive Summary).
« En raison du "bruit blanc" généré par les études consacrées aux failles de données, il semblerait que chaque faille ne soit pas plus grave que la précédente, ce qui n’est pas le cas. Certaines entreprises traitent les données de leurs clients de manière responsable, et d’autres non. Des outils tels que l’indice BLI peuvent aider les entreprises et le grand public à comprendre la gravité effective des failles sur une échelle graduée et faire la distinction entre ces deux groupes », a déclaré Tsion Gonen, directeur de la stratégie de SafeNet. « Pour faire la distinction entre les failles sécurisées et non sécurisées, il est important de savoir quelles victimes ont protégé leurs données avec des outils de chiffrement afin de limiter les dégâts et rendre les données inexploitables par les cybercriminels. »