La cellule de lutte contre le blanchiment de Bercy a mené l'enquête: les monnaies virtuelles sont prisés par les mafias. Avec des spécialités: le Bitcoin pour la drogue, l'Ecoin pour le faux viagra.
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Tracfin guette en particulier le moment où les fonds réapparaissent, blanchis, pour se fondre dans l’économie réelle, via Paypal, par exemple. Les échangeurs de monnaie virtuelle, comme Ermoney y contribuent. Avec ses collègues des cellules britanniques et américaines, Tracfin s’inquiète particulièrement de l’alliance entre le puissant réseau de collecte Zipzap (qui revendique 25 000 implantations au Royaume-Uni, 240 000 en Russie, etc.) et le système de transfert Ripple, qui affiche 16 millions de transactions.
Les criminels en tout genre peuvent ainsi déposer chez le premier des montants en cash en se passant des vérifications qu’exigerait une banque ; les transformer en monnaie virtuelle qui sera transférée à l’autre bout du monde, grâce à Ripple, en quelques. Le tour est joué !