La certification PMI-ACP® signifie quelque chose parce que :
- Elle se concentre sur le management de projet, pas seulement le management d’équipe, c’est-à-dire qu’elle inclut la gestion des risques, le management des communications, etc.
- Elle n’est pas limitée au développement logiciel.
- Elle n’est pas facile à obtenir, contrairement à quelques certifications célèbres qui sont devenues tout à fait creuses – PMI-ACP® est un différenciateur.
- Elle complète PMP® dans le sens où PMBoK® Décrit *CE QUE* le PM devrait savoir et PMI-ACP® décrit *COMMENT* le faire de façon agile.
- C’est un assez bon tour d’horizon de l’état de l’art en la matière, car elle ne se limite pas à une unique approche agile.
- Elle va au-delà de l’abstraction fatigante de "mentalité agile" en exigeant de comprendre les pratiques exploitables.
- Elle reconnaît le fait que le management de projet réussi est plus fait de compétences douces (« soft skills ») que de techniques de management de projet (comme le confirmera tout chef de projet expérimenté).
Côté inconvénients
J’estime qu’il n’est pas facile de se préparer parce que contrairement au PMBoK®, il n’y a aucun "AgilePMBoK" référencé.
PMI-ACP® se réfère à une liste de livres et exige souvent de répondre à des questions sur lesquelles il n’y a aucun consensus quant à la réponse correcte. Certains diraient que "la certification agile" est un paradoxe parce que l’approche agile décourage la standardisation. (Bien que j’ai eu la chance plus d’une fois de mettre en place des standards agiles dans des organisations – le truc est de trouver le niveau approprié de détail et de s’adapter au contexte – mais ceci est un autre sujet).