Un nombre croissant de DSI et de services informatiques se tournent vers le cloud pour les aider à acquérir un avantage concurrentiel pour leur entreprise, réduire les coûts et faire plus avec moins. Près des trois quarts des DSI que nous avons interrogés en mai de cette année ont convenu qu'ils utilisaient déjà du cloud. Selon l’étude, un des principaux avantages est de fournir un véritable accès universel (de n’importe où, à partir de n’importe quel appareil) aux données de l’entreprises au travers d’applications métiers. C'est en effet le plus grand avantage du cloud par rapport à l'infrastructure informatique maison ; mais c’est aussi sa plus grande faiblesse, comme les événements récents l’ont mis en évidence.
Tout d’abord, scruter les réseaux internationaux et les data center des fournisseurs de cloud ainsi que les implantations de leurs sièges sociaux est la première étape, cruciale. Puis, seconde étape tout aussi importante est de vérifier s’il est possible pour un client de déplacer les données à sa demande – pour accompagner l’implantation de nouvelles filiales dans un pays, par exemple. Or, ceci est très difficile techniquement, car l'ensemble du réseau, des serveurs et de l'infrastructure de stockage doivent être virtualisés et automatisés. Fournir des services de cloud computing aux entreprises dans le monde entier sans toucher à aucune infrastructure américaine s’avère être encore plus compliqué. L'acheminement des données transitant par Internet est automatisé, il n'y a donc aucun moyen de prédire quel chemin vont prendre les données et de savoir si elles vont traverser les Etats-Unis ?