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Une enquête réalisée par Mailjet en décembre 2017 et janvier 2018 révèle qu'à quelques mois de l'entrée en vigueur du nouveau règlement européen sur la protection des données (RGPD), la grande majorité des start-up n'ont pas pris les mesures requises pour assurer leur conformité. En effet, les données personnelles collectées par les deux-tiers d'entre elles seraient mal protégées. 
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La mise en spams de mails pourtant authentiques coûterait environ 1,7 milliard d'euros par an à l'économie française. C'est MailJet qui est parvenu à cette conclusion suite à une étude portant sur l'impact financier des fausses mises en spams pour les entreprises.
Stéphane NEREAU's insight:
La "délivrabilité" des emails est donc un enjeu de taille. Or, entre 15 et 20% des mails dit légitimes n'atteignent apparemment jamais la boîte de réception de leur destinataire. Et souvent, il s'agit de mails "transactionnels", comme une facture, une confirmation de commande ou une réinitialisation de mot de passe. C'est là que ça pose problème.
Mailjet a évalué le coût de ces mises en spam erronées. Et il s'avère qu'en France, le manque à gagner est estimé à environ 4,5 millions d’euros chaque jour, soit 1,7 milliard d’euros par an. Et au niveau mondial, ce manque à gagner atteindrait 106 milliards d’euros. Être certain que les mails envoyés arrivent bel et bien dans la boîte de réception du destinaire devrait donc logiquement faire partie des priorités des entreprises.
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Seul un tiers des start-up interrogées dans le cadre de l'enquête réalisée par Mailjet protégeraient correctement les données qu'elles détiennent.