Nations, consommateurs et entreprises sont victimes de la prévalence des logiciels malveillants. Un rapport met aujourd’hui en lumière le lien entre ceux-ci et les organisations criminelles.
Via Intelligence Economique, Investigations Numériques et Veille Informationnelle
Près de deux ordinateurs sur trois achetés neufs sont infectés par de dangereux maliciels. C’est le premier chiffre marquant que rapporte une étude menée conjointement par la Microsoft Digital Crimes Unit, IDC et l’Université Nationale de Singapour (NUS). Les recherches de la NUS ont décelé plus d’une centaine de menaces discrètes. Parmi elles, un virus bloquant le fonctionnement de certains logiciels de sécurité et téléchargeant d’autres fichiers (autres maliciels ou cheval de Troie utilisé pour relayer des spams…). Ce fléau touche tout le monde : particuliers, professionnels mais aussi l’administration. Et pourtant peu semblent conscients du lien entre maliciels et cybercriminalité. En attestent les 65% de consommateurs et les 30% de la clientèle d’entreprise qui effectuent leurs achats auprès de sources considérées comme suspectes et non pas auprès de vendeurs de marques réputées ou de grandes chaînes nationales.