La lutte contre la cybercriminalité ne se met pas en place qu’au niveau national avec les différents outils que nous connaissons aujourd’hui ou avec la Loi sur la Programmation Militaire (relative à la cyberdéfense et à la « prévention » des risques). Au niveau européen, ça bouge également. Nous connaissions déjà INDECT visant à mettre en place des outils de détection comportementale. Voici aujourd’hui le projet CyberCrime@Octopus : Octopus Project (PDF 175Ko).
Dans le document qui décrit le projet CyberCrime@Octopus, on apprends que 2012 et 2013 ont marqué pour la Convention de Budapest un soutien politique, et donc un budget, pour mettre en place des outils dédiés. Une coopération accrue entre états membres portant sur l’accès aux données est notamment évoqué. Jusque là, rien de plus normal… mais le Projet CyberCrime@Octopus c’est aussi et surtout des intervenants privés. Et c’est là que ça se complique.
On parle ici d’accès transfrontalier aux données, rien de plus normal entre services européens, et puis de toutes façons, même si nos services n’échangeaient pas entre eux, il y aurait toujours le GCHQ britannique pour tout aspirer et communiquer les données des européens à la NSA.
http://bluetouff.com/wp-content/uploads/2013/12/3021_octo_summary_V7WEB.pdf