Alors que l’affaire Snowden a mis en lumière l’importance pour les Etats de contrôler et de protéger leurs réseaux de communication, la Compagnie européenne d’intelligence stratégique (CEIS) publie une étude sur la cybersécurité des pays émergents.
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Ainsi, la cybercriminalité, susceptible d’affecter leur économie, n’épargne pas ces pays, et ce, pour deux raisons principales. D’abord, la mauvaise gestion et prévention des risques font que certains d’entre eux constituent des cibles idéales pour les cybercriminels. Ensuite, le laxisme voire la tolérance de certains pays émergents en ont fait des paradis numériques relativement accueillants pour ces derniers. Aussi, le hacktivisme, qui utilise les mêmes outils que les cybercriminels mais à des fins de contestation politique et sociale, représente un autre défi important pour les pays émergents, les cyberattaques pouvant avoir des conséquences graves pour les pouvoirs en place. La récente prise de conscience des dirigeants de ces pays a toutefois permis la mise en œuvre d’initiatives en matière de lutte contre la cybercriminalité, avec des résultats qui restent cependant limités. Dans cette optique, le développement de la coopération régionale, par exemple entre les pays sud-américains ou africains, devrait permettre aux pays émergents de renforcer leur cybersécurité.