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Certains établissements universitaires américains n'hésitent pas à transformer les notes de leurs étudiants en données, afin de savoir s'ils seront à même de poursuivre leurs études supérieures ou pas. Une pratique de plus en plus courante, plébiscitée notamment par les facultés, qui estiment pouvoir ainsi mieux répondre aux attentes des étudiants qui souhaitent se spécialiser.
es données précises et bénéfiques pour les étudiants ne le seraient pas uniquement dans le cadre des admissions dans les programmes "supérieurs" : il s'agit en effet d'admission après un premier diplôme "undergraduate", durant lequel les étudiants abordent un panel de disciplines afin d'obtenir un bachelor ; ils partent ensuite en "graduate".
Katharine Frase, directrice de la technologie du secteur public mondial chez IBM, explique en effet que le big data aide les écoles à "poser des questions qu'ils n'auraient jamais songé à poser" aux étudiants. Elle a également relevé que les plateformes de big data peuvent analyser les intérêts des étudiants, leur passif scolaire, et préconiser une assistance pour ceux qui risquent de se trouver en difficulté. Le big data ne devient donc pas un frein aux études, mais plutôt une aide, un conseil à suivre…