Les PRA, les plans de reprise d’activité permettant d’assurer la remise en service de l’infrastructure et la remise en route des systèmes d’information supportant l’activité d’une entreprise restent un domaine peu enthousiasmant. Seuls les secteurs professionnels comme ceux des banques et assurances sont vraiment obligés par la loi à suivre des consignes strictes. La plus connue reste la norme dite « Bale 3 « celle des principes directeurs en matière de continuité d’activité, publié par comité de Bâle sur le contrôle bancaire, un document mis à jour en août 2006. Le comité interbancaires de Bâle sur l’’établissement de standards minimaux en matière de contrôle prudentiel à fait tâche d’huile et a été repris sous différentes formes par les états et l’union européenne. Les entreprise de conseils se multiplier comme le cabinet Altair pour proposer des études avancées ( schéma)
L’étude présente des chiffres alarmants qui témoignent de graves problèmes persistants en ce domaine.D ‘après cette nouvelle étude :
83 % des répondants ne possèdent pas de plans de reprise d’activité ou n’ont pas une totale confiance dans leurs plans actuels.
39 % des professionnels de l’informatique déclarent avoir connu une perte de données lors d’une migration.
81 % des entreprises continuent de pratiquer la sauvegarde sur bande, malgré les inconvénients et l’insécurité qu’elle représente.
Quatre entreprises sur cinq n’ont jamais mené une analyse métier complète en termes de migration, ni calculé le coût réel des potentielles interruptions de service lors d’une migration.
Plus de 91% des participants déclarent avoir subi un arrêt de la production lors d’une migration de serveurs,
Seules 39 % des entreprises testent leur plan de reprise d’activité chaque année, 8 % n’ayant pas de plans de reprise.