Laurent Idrac est actuellement CIO groupe d'Accor, entreprise où il a effectué toute sa carrière en France et aux Etats-Unis. Après une formation en gestion, il a d'abord occupé des postes côté finances et contrôle de gestion avant de basculer entièrement vers l'IT, sa passion depuis l'adolescence. Pour lui, le DSI se doit d'être au service du client final mais au même titre que tous les autres managers.
Laurent Idrac : Grâce à de bonnes pratiques en matière de contrôle de gestion, je me suis prémuni contre certaines mésaventures rencontrées par des confrères français ou américains. Nous réalisons en effet un strict suivi des coûts des projets autant pour la création de ces projets (Build) que pour la production (Run). Tous les coûts sont affectés avec précision, ligne par ligne, projet par projet.
Si la direction générale demande « coupez 5 % », je peux répondre : « que souhaitez-vous que nous supprimions? ». Cette logique permet de faire défendre les budgets de l'IT par les directions métiers qui sont clientes. Le cas échéant, on va pouvoir jouer sur des niveaux de service que les métiers vont accepter de voir baisser.