SCIENCES DU VEGETAL

Un rapport publié par l’European Academies Science Advisory Council (EASAC), en mars 2023, analyse les recherches récentes concernant les effets des néonicotinoïdes et de leurs substituts en matière de lutte contre les bioagresseurs. Les auteurs identifient deux failles dans l’utilisation de ces pesticides. La première concerne les situations d’urgence, auxquelles devait être limité le recours à ces produits, devenu en réalité une habitude dans certains États membres, jusqu’à la récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne (voir à ce sujet un précédent billet). La seconde est liée au développement de substituts aux néonicotinoïdes, qui ont des mécanismes similaires sans être inclus dans cette catégorie. Les auteurs soutiennent que la lutte intégrée contre les parasites doit devenir l’approche la plus courante afin d’atteindre les objectifs du Green Deal. Ils concluent à la nécessité de maintenir les restrictions existantes et d’identifier des mesures pour réduire l’usage des pesticides, en intégrant des incitations en faveur de la lutte intégrée au sein de la PAC. et de leurs substituts en matière de lutte contre les bioagresseurs. Les auteurs identifient deux failles dans l’utilisation de ces pesticides. La première concerne les situations d’urgence, auxquelles devait être limité le recours à ces produits, devenu en réalité une habitude dans certains États membres, jusqu’à la récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne (voir à ce sujet un précédent billet). La seconde est liée au développement de substituts aux néonicotinoïdes, qui ont des mécanismes similaires sans être inclus dans cette catégorie. Les auteurs soutiennent que la lutte intégrée contre les parasites doit devenir l’approche la plus courante afin d’atteindre les objectifs du Green Deal. Ils concluent à la nécessité de maintenir les restrictions existantes et d’identifier des mesures pour réduire l’usage des pesticides, en intégrant des incitations en faveur de la lutte intégrée au sein de la PAC.

Au cours de ce webinaire, les projets FragaSyst (cultures légumières), Cosynus (cultures légumières) et Prumel (arboriculture) restitueront et mettront en débat leurs premiers acquis sur la régulation naturelle.
Ce webinaire fait partie d'une série de 15 webinaires DEPHY EXPE qui visent à présenter autour de différentes thématiques les résultats des 41 projets DEPHY EXPE ayant pour objectif commun de réduire l’usage des pesticides. Ces webinaires s’organisent sous la forme de 3 saisons (mars-mai 2022, octobre-décembre 2022, mars-mai 2023), avec pour chaque saison 5 webinaires qui ont lieu environ toutes les deux semaines, les jeudis de 13h à 14h15.
Ces webinaires s’adressent à différents publics : conseillers agricoles et techniciens des structures de développement agricole, chercheurs et agriculteurs souhaitant s’engager dans une démarche de réduction d’usage des pesticides.

La biodiversité fonctionnelle, c’est-à-dire l’ensemble des espèces qui contribuent à des services écosystémiques dans un agroécosystème, a pour objectif de contribuer à la diminution de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, et plus particulièrement des insecticides et acaricides, grâce à son action régulatrice des bioagresseurs.

Celle-ci est largement utilisée dans de nombreuses cultures pérennes et légumières, mais nécessite encore des études afin de mieux comprendre et piloter la mise en œuvre de solutions applicables dans le cadre des grandes cultures. En effet, l’intensification de ces cultures a eu notamment pour conséquence de modifier les paysages agricoles limitant les services de lutte biologique par conservation.

Trois interventions permettront d’apporter des éléments à différents niveaux, du territoire à la parcelle, afin de mieux comprendre comment faciliter les régulations naturelles en installant des infrastructures agroécologiques, en observant sur le terrain et en accompagnant des agriculteurs.

Selon l’interprofession des semences, la transition agroécologique passe par la diffusion de variétés résistantes aux bioagresseurs. Et pour cela, les nouvelles techniques d’édition de gènes (NBT) sont indispensables.

« L’accompagnement de la transition agroécologique serait plus compliqué, plus lent, moins vigoureux si les obtenteurs ne pouvaient pas utiliser la mutagénèse et les NBT », a déclaré le président de l’interprofession des semences, François Desprez, lors de sa conférence annuelle le 10 janvier. À cette occasion, le Gnis a rappelé qu’il s’engage à innover pour accompagner les filières dans la transition de l’agroécologie, comme le prévoit son plan de filière semences et plants publié l’année dernière, suite aux États généraux de l’alimentation.

SAVE THE DATE ! Le 11ème colloque de l’AFBV se déroulera à Paris le 11 octobre 2022.

Ce colloque restituera et mettra en perspective les résultats d’une trentaine de projets issus de 3 appels lancés depuis 2015 qui portent sur :

La contribution à l'essor du biocontrôle dans le cadre de l'appel Pour et Sur le Plan Ecophyto 2 (PSPE2)
Les notions de résistances et pesticides : Résister aux bioagresseurs, vaincre les résistances au changement pour réduire les risques (Pesticides 2014)
La mise au point de solutions alternatives aux produits phytopharmaceutiques dans les jardins, espaces végétalisés et infrastructures (JEVI 2016)

Chaque session webinaire se déroulera tous les jeudi d’octobre à décembre, de 13h30 à 15h, et prendra la forme d’une restitution des résultats de 3-4 projets par leurs porteurs, accompagnée d’interventions de grands témoins.

Une valorisation du contenu du colloque sera réalisée par le biais d’une diffusion à différents niveaux: restitution synthétique des résultats des projets et des points saillants, édition d’articles scientifiques, mise en ligne des vidéos de présentation des projets sur une chaîne YouTube.

La biologie évolutive, discipline qui étudie l’évolution des espèces, aborde un large éventail de questions centrales sur les invasions biologiques et les processus adaptatifs liés aux caractères invasifs, des plus fondamentales aux plus appliquées. « La biologie évolutive est surtout utilisée pour comprendre les processus d’invasion et le devenir des populations envahissantes », résume Éric Lombaert. « De manière plus appliquée, on étudie par exemple la façon dont des mutations de résistances aux pesticides deviennent majoritaires dans les populations de bioagresseurs, afin de trouver des stratégies pour limiter la dispersion de ces résistances. »