Geneve, 1 juillet 2003 - La mauvaise observance des traitements de longue durée pour les maladies chroniques, affections cardiovasculaires, VIH/SIDA ou dépression par exemple, est un problème qui ne fait que croître dans le monde entier. On constate ce phénomène dans toutes les situations imposant au patient de s’administrer lui-même ses médicaments, quel que soit le type de la maladie.

Un certain nombre d’évaluations rigoureuses, analysées dans une étude de l’OMS, ont établi que, dans les pays développés, la proportion de malades chroniques respectant leur traitement n’était que de 50 % et tout porte à croire qu’elle est bien plus faible dans les pays en développement.