En milieu militaire, et selon le type de mission dans laquelle le combattant est impliqué, les privations de sommeil peuvent être totales pendant un, deux, trois, jusqu’à quatre nycthémères complets (un nycthémère dure 24 heures, soit un jour et une nuit). C’est le cas des opérations dites soutenues (SUSOPS) [1]
Sommaire :
- Le contexte militaire
- Le sommeil
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- Les différents stades du sommeil (Figure 2)
- Le déroulé d’une nuit de sommeil
- Les besoins physiologiques de sommeil
- Des petits et des gros dormeurs ?
- Des « couche-tôt » et des « couche-tard »
- Le cycle veille/sommeil et sa régulation
- Évaluation de la vigilance en environnement opérationnel
- Conséquences des altérations du cycle veille/sommeil
- Les conséquences d’un manque aigu de sommeil
- Les conséquences d’un manque chronique de sommeil