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Si pendant longtemps le quotient intellectuel a été considéré le meilleur facteur pour prédire le succès scolaire et professionnel, dans les années 2000 plusieurs études ont montré qu’il ne pèse que 20% dans l’atteinte du succès.
Le 80% restant dépendent d’autres facteurs, comme l’éducation, le contexte social, notre caractère. Parmi ces facteurs, l’intelligence émotionnelle joue un rôle de premier plan.
Dans son livre « Intelligence émotionnelle », Daniel Goleman démontre l’importance de savoir analyser et contrôler ses sentiments et ses émotions, ainsi que ceux des autres, afin de vivre une vie réussie.
Si les habilités cognitives peuvent avoir une forte base génétique, les compétences émotives s’apprennent avec l’expérience. Tout le monde a le potentiel de maîtriser ses émotions.
Le rôle principal d’une émotion, d’un point de vue biologique, est de favoriser la réalisation d’une action. Avec la colère, par exemple, plus de sang va dans les mains pour permettre de lutter avec plus de force. Avec la peur, le sang se concentre dans les gros muscles des jambes, pour faciliter la fuite. Avec le bonheur, le cerveau augmente son activité et inhibe les pensées négatives.
Le cerveau peut être modélisé en trois parties, qui sont apparue successivement dans le processus évolutif :
• La plus ancienne est le cerveau reptilien, qui régule de manière automatique les fonctions vitales.
• Ensuite, il y a l’amygdale, qui associe les émotions et les réactions physiologiques pour choisir la bonne action selon les inputs sensoriels.
• La plus est le néocortex, qui s’est développé de manière très prononcée dans les êtres humains et qui gère le raisonnement.
Quand nous sommes submergés par une émotion intense, l’amygdale génère des signaux cérébraux très rapides et intenses, qui inhibent le fonctionnement du néocortex. C’est pour ça que nous réagissons d’instinct, incapables de réfléchir.
On peut donc bien dire que nous avons 2 cerveaux et 2 types d’intelligence, une rationnelle et l’autre émotionnelle. Notre capacité à prendre des bonnes décisions, à choisir des bonnes actions face à une situation donnée, dépend de notre capacité à bien utiliser ces 2 intelligences.
La capacité à reconnaître ses émotions, et à comprendre qu’il est possible (et parfois avantageux) d’inhiber les réactions instinctives, est une compétences que l’on développe particulièrement pendant l’enfance, mais qui peut continuer tout au long de sa vie.
Voici les 5 domaines principaux dans les compétences émotionnelles :
1. Reconnaître ses émotions : c’est quand nous sommes certains des émotions que nous ressentons que nous sommes capables de prendre des meilleures décisions.
2. Gérer ses émotions, ce qui permet de se débarrasser de l’anxiété et de l’irritabilité ; maîtriser cette compétence permet de se relever rapidement après un échec.
3. Se motiver : canaliser ses émotions est essentielle pour poursuivre des objectifs ambitieux ; cela facilite l’attention, la maîtrise de soi et la créativité.
4. Reconnaître les émotions des autres : savoir lire les signaux sociaux permet d’identifier les besoins et les souhaits des autres.
5. Maîtriser ses relations : l’art des relations s’appuie en grande partie sur l’habilité à gérer les émotions des autres.
Si les habilités cognitives sont en grande partie le résultat de la génétique, les compétences émotionnelles sont plutôt le fruit de l’expérience et de l’apprentissage. L’intelligence émotionnelle représente un pilier essentiel pour le développement du caractère et de la personnalité de chacun. Dans un monde de dépendances interpersonnelles très complexes, l’intelligence émotionnelle représente un atout essentiel pour la réussite personnelle et professionnelle.
Quelles sont vos stratégies pour comprendre et maîtriser vos émotions ?
Comment ces compétences vous aident dans vos relations avec les autres ?
Laissez un commentaire ci-dessous.
Ressources disponibles
Soutenez Mind Parachutes et téléchargez l'audio de cette vidéo :
http://www.tipeee.com/mind-parachutes
Mind carte (l'image de synthèse à la fin de la vidéo) :
http://mindparachutes.com/mindcartes
Livre sur amazon :
https://amzn.to/2NDG18I
Crédit pour la musique finale : Bensound (www.bensound.com)
Le 80% restant dépendent d’autres facteurs, comme l’éducation, le contexte social, notre caractère. Parmi ces facteurs, l’intelligence émotionnelle joue un rôle de premier plan.
Dans son livre « Intelligence émotionnelle », Daniel Goleman démontre l’importance de savoir analyser et contrôler ses sentiments et ses émotions, ainsi que ceux des autres, afin de vivre une vie réussie.
Si les habilités cognitives peuvent avoir une forte base génétique, les compétences émotives s’apprennent avec l’expérience. Tout le monde a le potentiel de maîtriser ses émotions.
Le rôle principal d’une émotion, d’un point de vue biologique, est de favoriser la réalisation d’une action. Avec la colère, par exemple, plus de sang va dans les mains pour permettre de lutter avec plus de force. Avec la peur, le sang se concentre dans les gros muscles des jambes, pour faciliter la fuite. Avec le bonheur, le cerveau augmente son activité et inhibe les pensées négatives.
Le cerveau peut être modélisé en trois parties, qui sont apparue successivement dans le processus évolutif :
• La plus ancienne est le cerveau reptilien, qui régule de manière automatique les fonctions vitales.
• Ensuite, il y a l’amygdale, qui associe les émotions et les réactions physiologiques pour choisir la bonne action selon les inputs sensoriels.
• La plus est le néocortex, qui s’est développé de manière très prononcée dans les êtres humains et qui gère le raisonnement.
Quand nous sommes submergés par une émotion intense, l’amygdale génère des signaux cérébraux très rapides et intenses, qui inhibent le fonctionnement du néocortex. C’est pour ça que nous réagissons d’instinct, incapables de réfléchir.
On peut donc bien dire que nous avons 2 cerveaux et 2 types d’intelligence, une rationnelle et l’autre émotionnelle. Notre capacité à prendre des bonnes décisions, à choisir des bonnes actions face à une situation donnée, dépend de notre capacité à bien utiliser ces 2 intelligences.
La capacité à reconnaître ses émotions, et à comprendre qu’il est possible (et parfois avantageux) d’inhiber les réactions instinctives, est une compétences que l’on développe particulièrement pendant l’enfance, mais qui peut continuer tout au long de sa vie.
Voici les 5 domaines principaux dans les compétences émotionnelles :
1. Reconnaître ses émotions : c’est quand nous sommes certains des émotions que nous ressentons que nous sommes capables de prendre des meilleures décisions.
2. Gérer ses émotions, ce qui permet de se débarrasser de l’anxiété et de l’irritabilité ; maîtriser cette compétence permet de se relever rapidement après un échec.
3. Se motiver : canaliser ses émotions est essentielle pour poursuivre des objectifs ambitieux ; cela facilite l’attention, la maîtrise de soi et la créativité.
4. Reconnaître les émotions des autres : savoir lire les signaux sociaux permet d’identifier les besoins et les souhaits des autres.
5. Maîtriser ses relations : l’art des relations s’appuie en grande partie sur l’habilité à gérer les émotions des autres.
Si les habilités cognitives sont en grande partie le résultat de la génétique, les compétences émotionnelles sont plutôt le fruit de l’expérience et de l’apprentissage. L’intelligence émotionnelle représente un pilier essentiel pour le développement du caractère et de la personnalité de chacun. Dans un monde de dépendances interpersonnelles très complexes, l’intelligence émotionnelle représente un atout essentiel pour la réussite personnelle et professionnelle.
Quelles sont vos stratégies pour comprendre et maîtriser vos émotions ?
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Crédit pour la musique finale : Bensound (www.bensound.com)
