Zoom sur le @FlashTweet, le compte #Twitter devenu #média | Prospectives et nouveaux enjeux dans l'entreprise | Scoop.it

Quel bilan au bout de 2 années de FlashTweet ?

Le FlashTweet rassemble une communauté de 31 100 personnes qui a la particularité d’être très engagée (cf. le tweet ci-dessous qui relayait un article de Presse-Citron…pas désagréable d’être repris dans le FlashTweet)

 

 

Sa fondatrice définit le FlashTweet comme un média en 1400 signes (10 x 140). « Je construis le FlashTweet tous les matins avec les news les plus chaudes en première partie et les infos plus « signaux faibles » ou les articles analytiques en deuxième partie. C’est l’infographie, toujours en 5, qui scande l’édition et permet de passer de l’une à l’autre. Et le Must Read clôt le journal sur un sujet transverse » . Les rubriques ont évolué en fonction de ce qui intéresse sa communauté mais reflètent surtout les tendances du moment. Ainsi la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle ont détrôné l’impression 3D et la robotique.

Le FlashTweet est devenu un rendez-vous virtuel du matin avec « une communauté qui se retrouve et bat le rappel auprès de ses propres abonnés pour prévenir que c’est l’heure du FlashTweet ». C’est également devenu un media fédérateur de rencontres non virtuelles : le hashtag #FlashMeet a vu le jour et une première rencontre a eu lieu autour de Guy Mamou-Mani en guest start.

En termes de business model, la monétisation passe par des opérations spéciales pour accompagner la visibilité des marques sur Twitter, dont le « Bonus tweet » sponsorisé par des entreprises telles que SNCF Réseau, Pierre et Vacances Conseil Immobilier ou BNP Paribas. Les idées fourmillent pour continuer à croître.

 

10 propositions pour le numérique pour les présidentielles

Emmanuelle Leneuf est inquiète et préoccupée en tant que citoyenne : « les vrais sujets de fond, dont fait partie le numérique, ne sont pas au centre des débats qui précèdent les élections présidentielles ». Pour interpeller les candidats, elle a contacté 10 experts pour leur demander quelle serait leur proposition pour le numérique en 140 signes, 1400 signes ou 1400 mots. Les textes ont été publiés sur Linkedin.

Jean-Baptiste Descroix-Vernier a pris la plume pour demander que la communication et Internet soient rendus gratuits pour les plus pauvres, en expliquant que cette « mesure numérique serait vraiment efficace pour ceux qui ont eu moins de chance que d’autres à la naissance ». Benoît Raphaël, à l’origine du robot curateur Flint, souhaiterait le lancement d’une réflexion internationale et collective sur l’intelligence artificielle. Jean-Marc Vittori, voudrait assigner un objectif zéro papier à l’administration à horizon 2022.

Je vous laisse découvrir les 7 autres propositions sur le FlashTweet.  Sachez qu’elles ont été vues par des dizaines de milliers de personnes et ont été largement partagées dans la twittosphère. Aucun candidat à la présidence de la République n’a réagi.

[#MustRead]Les 10 propositions sur le #Numérique de 10 experts. #FlashTweet2ans
v/@FlashTweet https://twitter.com/i/moments/838713066401447936 …

 

Les 10 propositions sur le Numérique de 10 experts #FlashTweet2ans

Emmanuelle Leneuf⚡️@FlashTweet

#Presidentielle2017. Retrouvez les propositions d'Aurelie Jean, de Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Benoit Raphaël, Guillaume Gibault, Roger-Pol Droit, Catherine Barba, Jean-David Chamboredon,...

Moments
 

 

Conseils pour développer sa communauté sur Twitter

Je ne pouvais pas terminer cet échange avec Emmanuelle Leneuf sans recueillir quelques conseils pour ceux qui veulent faire grandir leur audience sur Twitter.

« Il faut d’abord entretenir la proximité avec sa communauté », recommande-t-elle. Elle a énormément d’interactions avec la sienne. Cela se résume parfois à de simples bonjours le matin, des remerciements pour les retweets, mais aussi des échanges de fond sur les thématiques abordées. Elle tweete 50 fois par jour en moyenne.

Il faut également « faire jouer son originalité et sa personnalité, sa vision, sa façon de voir la vie ». A son arrivée sur Twitter, il n’y avait pas d’emoticones et celles-ci étaient parfois vilipendées. Emmanuelle s’est tout de même mise à en utiliser. Le déclencheur ? Le discours de l’Union d’Obama  en 2015, traduit en emoticones. « Les USA étant un melting pot de populations, c’était le moyen de toucher tout le monde. Elles sont désormais partout et je recommande d’en utiliser car ce sont des éléments visuels forts et leur langage est universel ».

 

HÉLÈNE QUANIAUX 


Via Jacques Le Bris, Yves Carmeille "Libre passeur"