Prospectives et nouveaux enjeux dans l'entreprise

Malmenées par les "gilets jaunes", le Covid, les fermetures administratives et la pérennisation du télétravail, les ventes dans le commerce n'ont pas retrouvé leur niveau d'avant 2019. La fédération Procos chiffre à 15% la baisse des visites en magasin à fin juin par rapport à 2021 (-15,4% pour les commerces de centre-ville, -14,4% pour les centres commerciaux, -7,6% pour les hypermarchés). Toutes les régions sont touchées (-20% à 15% pour les Hauts-de-France). Par ailleurs, des secteurs souffrent plus que d'autres : entre -10 et - 13% pour l'habillement, la beauté santé, la chaussure et de - 6% pour le secteur jouet-cadeaux-culture sur les six premiers mois de l'année.

Via CCI Hauts-de-France

Les Français attendent autant de leurs interactions avec les marques que de leurs échanges avec leurs proches, selon une étude menée par Twilio, plateforme de communication dans le cloud.

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Mood Media, spécialiste mondial de l'expérience client en point de vente, a voulu comprendre l'état d'esprit des shoppers à travers une étude réalisée aux États-Unis, Royaume-Uni, Chine et France. 80% des consommateurs interrogés sont rassurés par les mesures mises en place dans les magasins.

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Selon une étude de l’institut Iri, qui analyse les tickets de caisse, en 2019, les ventes de produits alimentaires et de grande consommation ont reculé de 1,4% en volumes en France. Ce phénomène de "déconsommation", amorcé en 2018, oblige toutes les enseignes de distribution à repenser leur offre de produits et de services. En quatre ans, les ventes de produits de grande consommation ont en effet baissé de 2%, alors que la population française continue de croître (+0,6%). Tous les formats de magasin sont touchés par la déconsommation, l’hypermarché étant le plus impacté, avec un recul des ventes de 2,3%. Cinq facteurs expliquent ce phénomène : le vieillissement de la population (les seniors consomment moins que les ménages avec enfants), la lutte anti-gaspi, la livraison de repas, les circuits de vente alternatifs, la baisse des promotions. 

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Les Etats-Unis ont la réputation d’avoir inventé et perfectionné l’expérience client idéale, mais même au pays du « client roi » les marques ne voient plus plus la vie en rose. Les clients se déclarent même  "contrariés et déçus par les marques", d’après l’étude "One size doesn’t fit all" réalisée par Oracle en février 2019 auprès de 1 143 adultes américains et révélée en juillet dernier. Mais la relation entre les consommateurs et les marques est complexe car les clients seraient en fait prêts à donner plus aux marques - plus de confiance, plus de budget, plus de data - si le service est personnalisé à la hauteur de leurs attentes !

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Malgré la réouverture des restaurants et l'atténuation de la pandémie, certaines habitudes prises par les Français sur les biens de grande consommation demeurent. Ils vont moins souvent dans les magasins et achètent davantage sur Internet.

 

Les ventes de produits de grande consommation (PGC) ont arrêté leur hausse, et selon la société d'études Kantar, de janvier à septembre 2021, on constate une baisse de 1,7% tous circuits confondus (c'est-à-dire les supers et hypermarchés, les magasins de proximité et les achats sur Internet).

 

Le Kantar Worldpanel calcule qu'il faudrait 8 ans pour retrouver le niveau de fréquentation des magasins d'avant la crise. Les experts constatent que, si pendant la crise, le phénomène de "premiumisation" (qui consiste à acheter des produits de meilleure qualité ou bio même s'ils sont plus chers) s'est poursuivi, il pourrait demain connaître un coup d'arrêt.

 

Clairement, les consommateurs se séparent en deux populations : ceux qui iront chez Monoprix et Carrefour, et ceux qui préféreront Lidl et Aldi.

 

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L'année 2020 aura été marquée par l'épidémie de coronavirus. Entre les confinements, couvre-feu et autres restrictions, les habitudes de consommation des Français ont parfois été bousculées. Pourtant, selon le panéliste NielsenIQ, qui a passé en revue les ventes de la grande distribution l'année dernière, ils ont globalement acheté les mêmes produits. Ainsi, rapporte BFMTV, les boissons dominent une nouvelle fois le classement. En valeur, la bouteille de Ricard est sur la première marche du podium avec 280 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elle est suivie par le pack de six bouteilles de 1,5 litre d'eau Cristaline (164 millions). Dernier du trio de tête, la bouteille de 1,75 litre de Coca-Cola, qui a rapporté 164 millions d'euros en 2020.

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Plébiscités par les consommateurs durant toute la période de confinement liée au covid-19, les surgelés salés et sucrés conservent depuis un bon rythme de croissance. Linéaires fait le point sur cette tendance grâce aux données fournies par Nielsen.

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La tendance du consommer moins pour consommer mieux semble s’installer durablement chez les français et marque la fin de l’ère de l’hyper-consommation…

Malgré un moral d’achat qui repart à la hausse après un passage à vide en 2018, les Français ne semblent toujours pas enclins à reprendre le chemin de la consommation.

D’après Kantar, la baisse des volumes achetés en grande conso confirme que la fin de l’hyper-consommation est partie pour durer…

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Une étude du Groupe Edelman montre que les deux tiers des consommateurs français (65%) choisissent d’acheter ou de boycotter une marque pour ses prises de position.

Ce qui n’était hier qu’un simple avantage devient aujourd’hui une obligation. Pour exister, croître et embellir, une société se doit d’être aux prises de positions sociétales. Voilà le principal enseignement de l'étude Earned Brand 2018 menée dans huit pays par le Groupe Edelman et sa filiale Edelman Intelligence auprès de 8000 personnes en ligne et de 32 000 sondés sur mobile.

Les chiffres de cette enquête ont de quoi donner à réfléchir aux dirigeants qui essaieraient encore de jouer la carte du « business as usual » en refusant de s’impliquer dans la vie de la société.

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