"Implanté en Iran depuis 1978, Peugeot y détenait 30% du marché et commercialisait en 2011, via un partenariat avec le groupe local Iran Khodro, 458 000 véhicules en kits, ensuite assemblés dans le pays (22 % de sa production) contre environ 440 000 en France. En 2012, à la suite de son alliance avec l’américain General Motors, Peugeot a été contraint de se conformer aux sanctions américaines en stoppant ses exportations, particulièrement rentables, de pièces détachées à destination de l’Iran : un manque à gagner de plusieurs centaines de milliers de véhicules qui ne sont certainement pas pour rien dans la crise traversée à cette époque par Peugeot (chute des ventes de 16% en 2012), alors accusé de ne pas s’être suffisamment internationalisée. Interrogé par Le Monde[2], l’ambassadeur d’Iran en France, Ali Ahani confirme que General Motors, proche du lobby « United Against Nuclear Iran », aurait exercé des pressions sur son partenaire français. Cette situation pourrait, en outre, être en partie à l’origine du souhait de Peugeot de trouver un allié chinois, lui permettant de limiter ses dépendances à l’égard du constructeur américain."


Via Denis Vitel, Pharmacien et consultant