Même si cela peut choquer le rationalisme cartésien, la gestion de la sécurité sanitaire comporte toujours des éléments objectifs (causalité démontrée, quantification des expositions et des risques, etc.) et des facteurs subjectifs. J’ai déjà souligné dans mon post du 24 mars 2014 l’importance des représentations et des émotions ainsi que la nécessité de prendre en compte la perception des risques. Des risques importants peuvent être tolérés (le tabac) tandis que des risques faibles, voire théoriques, suscitent un niveau élevé d’inquiétude (les OGM). Voilà qui est perturbant.