En décembre dernier l’ACPR a présenté l’avancement des assureurs sur les différents piliers de la directive Solvency 2 lors de sa conférence annuelle. L’ACPR constate une bonne progression des travaux sur le pilier 3. Cela n’est pas le cas pour le pilier 1, bien avancé depuis 2012. L’ouverture des candidatures aux modèles internes en 2015 incite certainement les assureurs à attendre encore un peu pour finaliser ce chantier.
L’article 44 de la directive rend obligatoire la création d’un système de gestion des risques. Par « système », la directive définit un dispositif formalisé (stratégie, processus d’identification, de mesure, de maîtrise,…) et intégré dans les prises de décision notamment celles des dirigeants. Pour cela, l’activité de gestion des risques, communément nommée « risk management », se doit d’être indépendante des autres directions en étant rattachée directement à la direction générale. Pour autant, afin de disposer d’une photographie fidèle des risques de toutes natures de l’entreprise tels que les risques financiers, assurantiels ou opérationnels, le risk management doit travailler main dans la main avec l’ensemble des activités de l’entreprise.