En septembre 2013, les médias canadiens ont relaté l’histoire du dirigeant de la mafia montréalaise Nicolo Rizzuto, qui a touché un chèque de 381 737 $ de l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour remboursement d’impôts. Il a reçu ce paiement malgré le fait que l’ARC détenait un privilège sur sa maison parce qu’elle tentait de recouvrer les 1,55 million de dollars qu’il lui devait apparemment.
En conclusion, les organisations gouvernementales qui partagent de l’information de façon efficace à tous les échelons (pour que les bonnes personnes puissent accéder aux bonnes données) et mettent en œuvre un cadre de lutte contre la fraude obtiennent de meilleurs résultats. C’est non pas parce qu’elles sont plus vigilantes, mais parce que leur méthode rend simplement la fraude plus difficile. Les mailles du filet se resserrent, et un fraudeur est plus susceptible d’être découvert avant de commettre la fraude. Compte tenu de l’explosion de données produites et consommées par des organismes gouvernementaux et de la prolifération des méthodes de fraude, la meilleure façon de lutter contre la fraude est d’abattre les cloisons et d’adopter une approche de lutte contre la fraude.