Vive la réputation de crise ! | Management global des risques - Gestion et communication de crise | Scoop.it
L’époque est aux nouveaux concepts. On peut se demander d’ailleurs ce qui motive certains auteurs à vouloir réinventer ce qui est déjà inscrit dans le marbre, avéré, connu. Sans doute la propension a vouloir réinventé le connu par peur de quelques certitudes. Mais passons… Dans un article pertinent de l’OIC, Didier Heiderichnous dit que la communication de crise est morte. Et qu’il conviendrait de « lever l’incrédulité des publics ». Nous le savions déjà depuis les travaux de Lazarsfeld, Berelson et Gaudet (1944) à propos de la campagne électorale de Roosevelt. Rappelons ici une synthèse de leurs conclusions :
  • « Le contact personnel a une influence plus déterminante que celle des médias ».
  • « Dans un milieu, certaines personnes ont plus d’influence que d’autre : ce sont les leaders d’opinion ».
  • « Ces leaders d’opinions ressemblent aux autres, ce sont des pairs. Il n’y a pas de notion de hiérarchie. Ils ont juste un « feeling » plus grand sur l’information. Ils sont plus extravertis, plus branchés sur l’information ». Rien n’est donc véritablement nouveau…