« The dollar is our currency and your problem (1). » Cette formule, adressée à l'Europe en 1971 par John Connally, alors secrétaire au Trésor de Nixon, n'a pas perdu de son acuité avec l'amende infligée à BNP Paribas.
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Le marché mondial nourri au dollar réalise qu'il est sous la coupe du droit et du bras de la justice d'Oncle Sam : en échange de l'abandon des poursuites et de l'éloignement du risque de ne plus avoir accès au marché américain, la banque française a « dealé » sa sanction avec le Département de la justice des États-Unis. La leçon est claire : la monnaie au statut de devise internationale n'est pas détachée du système juridique de l'État émetteur ; son quasi-monopole dans les transactions internationales ne lui confère ni autonomie ni neutralité. Le billet vert est le cheval de Troie de l'extraterritorialité du droit américain.