On a beaucoup parlé du défi de l’écoute des réseaux sociaux (veille, mise en place de dispositif de dialogue, alertes, etc.), du défi de la réaction (rapidité, empathie, résolution du problème, etc.), et du défi de la cicatrisation. (prendre les mesures nécessaires, rebondir, se rénover, se repenser, etc.
À travers l’ensemble de ces nombreux cas, il apparaît évident que devant le nombre croissant de fausses informations circulant, la vérification de celles-ci en interne apparaît comme stratégique. Seulement, les délocalisations communicationnelles et structurelles rendent cette dernière compliquée. C’est pourquoi il est nécessaire de mettre en place des réseaux de communication permettant de simplifier celle-ci. (intranet, réseau Facebook, réseau social d’entreprise, etc.)
Car là où le débat tient actuellement sur la capacité d’une entreprise à capter des discussions négatives le plus vite possible, où l’on cherche à accélérer la mise en place d’alerte, notamment par des alertes par SMS, le vrai défi du bad buzz consiste à mettre en place un système de communication permettant à l’entreprise de pouvoir faire face à une crise en ayant les informations nécessaires à sa disposition le plus rapidement possible. Ce système est déjà en place lors de crise dite « normale » avec le centre de crise, signe que le web ne change rien et qu’une fois de plus, rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme. Est-ce que les entreprises ont, elles aussi, été transformées afin de faire face aux défis du web ?