Utiliser les données d’assurance pour analyser les dommages et évaluer les coûts sur les habitations du littoral : telle est l’ambition du projet Johanna mené depuis 2010 par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l’université de Bretagne occidentale, dont les résultats ont été rendus publics.
A l’arrivée, l’analyse des données est parvenue à une meilleure caractérisation de l’aléa (compréhension du phénomène d’élévation du niveau de la mer (la surcote). Mais pas seulement. Elle a également permis de mieux identifier les paramètres liés à l’aléa et à la vulnérabilité du bâti qui influencent le coût des dommages.
Cette approche aura donc le mérite de fournir aux professionnels du risque (assureurs et gestionnaires) des éléments pour mieux anticiper les dommages et adapter les projets d’aménagement et les mesures de protection en zones de risque. A ces derniers de les inclure désormais dans leurs modèles.