Les entreprises présentes en Afrique doivent faire face à l’épidémie. Elles peuvent assurer à leurs salariés la sécurité sanitaire suffisante pour qu’ils continuent leur mission sans risques inutiles.
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Cet été, le virus Ebola s’est propagée en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria. Il n’avait jusque-là jamais frappé ces pays. Courant septembre, une infirmière française travaillant pour une organisation non-gouvernementale a été rapatriée après avoir été contaminée. Aujourd’hui, elle est guérie. Le 1er octobre, un cas d’Ebola a été signalé aux États-Unis. Le patient est décédé depuis. Le 6 octobre, la première contagion hors d’Afrique a été constatée à Madrid. La personne atteinte – une aide-soignante – avait été en contact avec l’un des missionnaires porteurs du virus qui avaient été rapatriés de Sierra Leone. Les deux religieux étaient déjà décédés. Depuis le début de l’épidémie, le virus Ebola est responsable de plus de 3 500 morts en Afrique de l’Ouest. Il n’existe aucun vaccin contre cette maladie, dont le taux de mortalité moyen est de près de 50 %. Les autorités sanitaires et les entreprises ayant des salariés présents dans les zones à risques s’interrogent sur la marche à suivre. Faut-il rapatrier le personnel ? Quel est le degré de risque supportable ? Les sociétés doivent informer, rassurer et aider les salariés et leur famille à se protéger. Sans cesser de faire de la prévention contre d’autres maladies, comme le paludisme, dont on parle moins en ce moment.